Transmettant la chaleur d’un liquide à un autre, sans mélange, par le biais de plaques, par exemple ou de serpentins, l’échangeur thermique est une machine que l’on rencontre couramment dans le secteur industriel.
Parce qu’un professionnel souhaite préserver le plus longtemps possible une machine qui peut lui avoir coûté beaucoup d’argent et est indispensable au fonctionnement de la structure, se pose la question de pouvoir la tester.
Test d’échangeur thermique : est-ce possible ?
Il est tout à fait possible de tester un échangeur de chaleur. Il est même recommandé de le faire de manière régulière.
Prenons par exemple l’exemple de la pasteurisation du lait. Ce procédé vise ; une fois le lait récolté auprès des éleveurs ; à enlever les germes et les bactéries qu’il contient afin qu’il puisse être consommé.
Ces germes sont éliminés à une température de 75° ; température qui ne doit être atteinte que pendant 10 secondes avant de refroidir. C’est là que l’échangeur thermique joue tout son rôle.
Il a été, dès la fabrication, conçu pour cette montée en température et ce délai précis. S’il ne fonctionnait plus correctement, la montée en température, tout comme la durée pendant laquelle elle doit se stabiliser avant de redescendre pourraient ne plus se faire correctement.
Aucun industriel du secteur agroalimentaire ne prendrait le risque de mettre sur le marché du lait susceptible de rendre malades les consommateurs. Il serait obligé de se débarrasser de la matière première, ce qui constituerait une perte d’argent et un gâchis alimentaire.
Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres qui expliquent pourquoi un échangeur thermique peut et doit être vérifié et testé de manière régulière.
Comment tester son échangeur thermique
En utilisant un gaz ou un liquide qui sera inoffensif, une entreprise spécialisée dans l’entretien des échangeurs thermiques et la vente de consommables, peut tout à fait le tester.
En effet, elle vérifiera lors du passage de ce liquide par exemple qu’il n’y a pas de fuites, le laissant s’échapper ou encore de porosité.
Ce test d’intégrité est un excellent moyen de déceler de manière précoce les problèmes déjà effectifs ou qui pourraient survenir de manière rapide. Il n’est pas toujours utile de remplacer certaines pièces, même si cela sera le cas des joints, par exemple.
Par contre, les plaques peuvent tout à fait, sauf si leur état est trop dégradé, être reconditionnées en les envoyant sur site. Pour l’industriel, le coût est moins important et il répond à différentes obligations environnementales, par ce procédé.
Si l’échangeur thermique est en bon état ; ce que vient confirmer le professionnel du génie climatique qui peut le réaliser, un certificat est délivré à l’industriel et vaut pour preuve.
Ces opérations qui constituent bien entendu un coût ne sont pas à voir comme des frais inutiles, mais bien des moyens de conserver plus longtemps une machine dont la durée de vie peut varier considérablement ; puisque certaines ne dureront que 10 ans alors que d’autres peuvent fonctionner pendant deux décennies.
Cependant, dans un cas comme dans l’autre, ces estimations ne concernent que les machines faisant l’objet de tests et d’entretien réguliers. Dans le cas contraire, la longévité est moindre.