
Le cancer colorectal est une des maladies les plus courantes et touchant indifféremment les hommes et les femmes. De quoi avoir envie d’en savoir plus, et voir si l’on peut être concerné.
Cancer colorectal : de quoi parle-t-on et qui est concerné ?
Les cellules cancéreuses se nichent sur un morceau de l’intestin et du côlon, d’où son nom. On peut également en trouver des traces au niveau du rectum.
Si l’on a, dans sa famille une personne qui en a souffert, il est conseillé de procéder à une surveillance, notamment si l’on sent que l’on a quelques symptômes qui laissent à penser que l’on peut en être atteint. Néanmoins, il est possible que l’on soit asymptomatique ou que les signes soient si ténus que l’on n’y prête pas attention.
Il faut savoir que les habitudes de vie font partie des éléments qui expliquent pourquoi certaines personnes sont plus à même de développer ce type de cancer : le fait de fumer, de boire de l’alcool, de souffrir de surpoids, d’être sédentaire sont autant de facteurs de risques.
Une campagne de détection, avec test gratuit, est automatiquement envoyée aux personnes qui viennent d’avoir 50 ans ; comme à cet âge, les femmes reçoivent une invitation à passer une mammographie pour voir si elles n’ont pas de cancer du sein.
Dans le cas du cancer colorectal, le test se fait chez soi en prélevant un peu de selles et en envoyant rapidement le kit en laboratoire pour qu’il soit analysé. Le plus souvent, il n’y a rien. Quand il y a des traces même infimes de sang, on suggère à la personne de réaliser un test plus spécifique pour vérifier ou infirmer un problème au niveau de son intestin, par le biais d’une coloscopie. Un acte indolore puisque réalisé le plus souvent sous anesthésie et qui consiste en le fait d’examiner le colon et l’intestin par le biais d’une petite caméra.
Si on trouve des polypes, ils seront brûlés. Mais il est possible de déceler des cellules cancéreuses. Dans ce cas, on souffre d’un cancer colorectal et une intervention chirurgicale est privilégiée.
Quels traitements pour un cancer colorectal ?
Le spécialiste doit, après la coloscopie et avoir posé le diagnostic de cancer, procéder à d’autres tests, pour voir à quel stade se trouve la maladie.
Il en existe 4 pour ce type de cancer, sachant que le niveau 4 est la forme la plus grave car on parle généralement de récidive avec une autre localisation des cellules cancéreuses qui sont allées se mettre par exemple sur le foie.
Le dépistage précoce est la meilleure façon de guérir d’un tel cancer. A partir du stade 1 parfois ou du stade 2, une opération chirurgicale est proposée pour retirer la partie malade de l’intestin. Afin que ce dernier se repose, on pratique une incision pour installer une poche afin d’y recueillir les selles, à l’extérieur du corps.
Dans les premiers stades de cancer, cette solution n’est généralement que temporaire et quand l’intestin s’est remis de l’opération, le patient peut retourner à la selle de manière naturelle.
Plus le stade de cancer est avancé, plus on préconise en plus de la chirurgie, de mettre en place un protocole de soins qui comprend à la fois des séances de chimiothérapie et de radiothérapie afin de limiter le risque de récidive qui est toujours possible avec tous les cancers. Le cancer colorectal n’y fait malheureusement pas exception.
Même si le test de dépistage à pratiquer chez soi n’a rien de ragoutant, il faut pourtant se dire que le système français de santé offre une chance à de nombreuses personnes de se faire diagnostiquer de manière précoce et ce, afin de leur garantir une chance de guérison, sans conséquences notables sur la qualité de vie.